Vestige de la Mer Sarmatienne unique au monde, la Mer Noire est une des plus grandes richesses de la Roumanie. A par la Roumanie, la Mer Noire s’avoisine aussi avec la Russie, l’Ukraine, la Bulgarie, la Turquie et la Géorgie. Par le détroit Cherci on arrive dans la Mer Azov, par le détroit Bosphore dans la Mer Marmara, et par le détroit Dardanelles dans la Mer Egée et ensuite dans la Méditerranée.
Ayant une salinité relativement réduite dans la zone du littoral roumain, la Mer Noire est caractérisée par le manque presque total des courants marins verticaux et l’existence de ceux horizontaux. Cela est possible à cause de la liaison avec l’océan planétaire, qui est relativement réduite et se fait seulement par le tracé Détroit Bosphore, Mer Marmara, Détroit Dardanelles.
Les plages de la Mer Noire sont soumises à un processus continu d’érosion. L’Agence japonaise pour la Coopération Internationale a attiré l’attention en 2007 sur le fait qu’en 20 ans, à cause de l’érosion, la plage de la zone roumaine de la Mer Noire pourrait disparaître. Conformément aux études, le quota de rétrécissement de la plage devant les stations du littoral roumain est d’environ 0,7 m/an. Les dix dernières années, la plage des stations Saturn et Mangalia s’est réduite par 8 m.
Selon les autorités roumaines, toute la zone du sud du littoral sera réhabilitée jusqu’en 2020.

Objectifs touristiques :

 Le Monument d’Adamclisi

Situé dans la commune Adamclisi de Dobroudja, à environ 100 km à l’ouest du littoral, le complexe archéologique est un des plus valeureux monuments antiques romains du territoire de notre pays. On y peut admirer les ruines du Monument triomphal « Tropaem Traiani » et les vestiges de la citadelle Tropaem Traiani.
Le complexe a été construit afin de commémorer la victoire de l’empereur Traian sur les daces.

 Les vignobles

Ca vaut la peine de faire une escale aux vignobles de Dobroudja. Les plus importants en sont le vignoble de Murfatlar, qui produit le fameux et aromatisé vin homonyme et le vignoble de Sarica Niculitel.

 Les monastères de Dobroudja

Le Monastère Celic-Dere (Slava Cercheza) est situé à 22 km. de Isaccea et a été construit entre 1841 et 1844 par les moines roumains et russes. On conserve dans le monastère une collection d’art médiéval et objets de culte. Une icône amenée du Mont Athos est extrêmement précieuse.
La Basilique de Niculitel se trouve à 15 km d’Isaccea et a été construite pendant le règne de l’empereur Valerius, après l’année 370 après Christ.  
Le Monastère Cocos se trouve dans la commune Niculitel et a été construit en 1833. Selon les documents historiques, le monastère a été fondé par les moines Visarion, Gheratie et Isaia.
Le Monastère Saon se trouve aussi dans la commune de Niculitel et a été fondé par les moines en 1846. On a conservé le mur de l’enceinte, l’ancienne Eglise et l’oratoire de 1881.

 Histria

Construite il y a 2600 ans, la ville de Histria est un des plus vieux établissements urbains de la Roumanie. Situé sur le bord du lac Sinoe, Histria a été dévoilée à partir de 1914, à la suite des fouilles de grand historien et archéologue Vasile Parvan. On y peut admirer les vestiges grecs des siècles 7 et 6 avant Christ.

 Mangalia - Callatis

L’actuelle ville de Mangalia est l’ancienne Callatis, la troisième colonie grecque de Pontus Euxin, construite dans les siècles 7 et 6 avant Christ, à côté de Histria et Tomis (l’actuelle Constanta).
En grec, Callatis signifie « la plus belle ». C’était la citadelle marine où se déroulaient de nombreuses activités artistiques. On y trouve le plus vieux document latin de toute l’Europe de Sud-Est.
C’est la ville - station située dans la zone de sud du littoral roumain, et à part les hébergements pour ceux qui y arrivent afin de jouir des vagues de la mer, on y pratique le tourisme balnéaire grâce à la boue du lac Techirghiol.

 Constanta - Tomis

Constanta est la deuxième ville de la Roumanie après Bucarest, avec 310.471 habitants.
La ville a été fondée dans les siècles 7 - 5 avant Christ, à la suite de la colonisation grecque de la Mer Noire, connue sous le nom de Pontus Euxin. Les grecs l’ont appelée Tomis. La période de floraison de la ville est au 3ème siècle avant Christ.
Une partie de l’ex-ville antique existe encore, couvert par la mer, devant l’actuel Casino de Constanta. Depuis de 1er siècle après Christ, Tomis est occupée par les romains. C’est l’endroit de l’exile de 8 ans du poète romain Ovide. Suit une période d’invasions barbares : les Huns, les Slaves, les Bulgares, les Petchenègues, les Coumans, les Tatars et les Turcs. Tomis est rappelé dans les sources byzantines sous le nom de « Constanta », nom attribué par Constantin le Grand (274-337) en l’honneur de sa sœur Constantia. Tomis est plus qu’un port important, elle est aussi un centre religieux chrétien.
Elle continuera d’être un port important aux siècles 10 - 13, se développant sous l’influence des genevois. Ils construisent ici le Far Genevois.
A partir du 15ème siècle et jusqu’à la fin de la 19ème, Constanta est englobée dans l’Empire Ottoman. La population de la ville se réduit, et du port important d’autrefois ne reste qu’un village de pêcheurs grecs et turcs, un petit port pour les escales en cas de tempête.
A la suite de la Guerre d’Indépendance de 1877-1878 la zone d’entre le Danube et la Mer Noire revient à la Roumanie. C’est le moment où Constanta commence à refleurir.
Entre 1890 et 1895 Anghel Saligny construit le Pont de Cernavoda, qui est encore visible. Dans la même période on établit le Service Maritime Roumain et on ouvre des lignes maritimes vers Istanbul, Pirée et Rotterdam.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, Constanta continue à se développer, y existant encore, à part les roumains, de nombreuses communautés de Turcs, tatars, Arméniens, Aroumains et Grecs.

Attractions touristiques:

 La Mosquée Charles ou la Grande mosquée de Constanta
Adresse : rue Arhiepiscopiei, no. 5 (Place Ovide)

C’est un établissement de culte musulman, monument d’architecture construit entre 1910 et 1912. La mosquée a été construite à l’initiative du Roi Charles I, en signe d’hommage pour la communauté musulmane de la ville, d’après les plans de l’ing. Gogu Constantinescu. Réalisé en béton, en style égyptien et byzantin, avec certains motifs architecturaux roumains intercalés, l’établissement de culte a eu comme modèle la Mosquée Konya de l’Anatolie, en Turquie. Il a un minaret en style maure, haut de 47 m. La construction est aussi connue sous le nom de la « Mosquée Mahmud II » et a été construite à la place de la Mosquée Mahmudia de 1822.

 Le far Genevois
Adresse: sur la falaise de la ville

Construit entre 1858 et 1860, ayant une hauteur d’environ 8 m, le Far a été établi à la mémoire des commerçants genevois qui ont vécu dans la zone de Constanta au 13ème siècle.  

 La Statue d’Ovide
Adresse : Place de l’Indépendance

Elle a été réalisée par le sculpteur italien Ettore Ferrari en 1887 et représente le grand poète Ovide, exilé à Tomis pendant les dernières années de sa vie. Le sculpteur Ettore Ferrari est celui qui a créé la statue d’Abraham Lincoln de New York, le monument de Garibaldi de Rovigo - Italie, la statue de Giordano Bruno de Rome et la statue d’Ion Eliade Radulescu de Bucarest.

 Le Casino de Constanta
Adresse : Blv. Elisabeta

Construit en 1909, le Casino a été inauguré en août 1910. L’édifice en style « Art Nouveau » a été réalisé selon les plans de l’architecte Daniel Renard.  Entre 1985 et 1987 l’édifice a été rénové entièrement, et la meuble a été intégralement changée.

 L’Edifice romain à mosaïque
Adresse: Place Ovide no. 12

C’est le plus précieux complexe architectural découvert. On ne connaît pas la date exacte de sa construction, mais on suppose qu’il a été établi vers la fin du 2ème siècle après Christ et ensuite modifié et élargi au cours des années. Mais on sait avec certitude que le « pavement » a été réalisé au 4ème siècle, et l’entier ensemble, avec des réparations successives, a fonctionné jusqu’au début du 7ème siècle.
L’ensemble a inclus des chambres à vivre, des pièces de stockage et des ateliers. Une partie des dépôts se trouvent à présent sous les eaux de la mer, étant placés autrefois devant les quais de l’ancien port de Tomis.
Vous pouvez admirer les collections d’ancres, lingots, poids, amphores à teintures et résines, statuettes, collections de lumignons,  placages en marbre, mosaïque polychrome, bouts de pilastre.

 L’Aquarium
Adresse: Blv. Elisabeta no. 1

Fondé le 1er mai 1958, l’Aquarium a été aménagé dans un édifice datant de plus de 90 ans, conçu par l’architecte Bernovschi.  Plus de moitié de million de personnes le visitent annuellement pour admirer les plus de 130 espèces de poissons marins et dulcicoles indigènes ex exotiques. On y trouve la plus riche collection d’esturgeons du monde.  

 Le Delphinarium
Adresse: Blv Mamaia no. 255

Le Delphinarium de Constanta a été inauguré en 1972. On y organise des démonstrations avec des dauphins de la Mer Noire – le Marsouin, le Dauphin commun et l’Aphalin – ainsi qu’avec des phoques amenés de l’Atlantique du Sud.

 Musée

En Constanå£a il y a aussi de nombreux musées qui valent la peine d’être visités : le Musée d’Art Populaire, le Musée d’Histoire Nationale et d’Archéologie, le Musée de la Mer, le Musée de la Marine Roumaine, le Musée du Port de Constanta, le Musée de Sculpture, l’Observateur Astronomique et le Planétarium.